Institut Virtuel
de
Cryptozoologie
 
Cinéma et cryptozoologie

(dernière mise à jour : 04 mars 2002)

    Avec les truquages cinématographiques (qualifiés aujourd'hui "d'effets spéciaux"), permettant de mettre en scène les plus délirants des scénarios, le septième art ne pouvait que s'emparer de la cryptozoologie.

    On peut distinguer deux sortes de films de ce point de vue : les adaptations d'un roman, qui ne sont que la traduction ou l'adaptation en images d'une oeuvre déjà existante ; et les créations originales.

    Dans la première catégorie, il faut citer bien sûr 20 000 lieues sous les mers et Voyage au centre de la Terre, d'après Jules Verne.

    Dans la seconde, on trouve des trésors cinématographiques comme King Kong (1933, d'Ernest Schoedsak) et Creature from the black lagoon (L'étrange créature du lac noir) (1954, de Jack Arnold), tournée en 3D suivant le procédé des anaglyphes (figure 1) :

    Dans It came from beneath the sea (1955), une pieuvre géante débarque à San Francisco, avec des truquages de Ray Harryhausen. On le retrouve aux commandes des maquettes de Mysterious island (1961), inspiré par le roman de Jules Verne L'île mystérieuse.

    La vallée de Gwangi, de James O'Connolly (1969), se démarque des autres productions du genre, puisque l'action se situe dans le Far-West américain, à l'époque des cow-boys (figure 2) !


Figure 2 : affiche du film The valley of Gwangi

 

    Un groupe de Yankees, cherchant à capturer des sortes de chevaux minuscules à l'entrée d'une vallée inconnue (il s'agit en fait d'un Neohippus de la préhistoire), tombent sur des reptiles rescapés de l'ère secondaire, et assistent à l'inévitable combat d'un tricératops contre un tyrannosaure : c'est l'occasion pour le responsable des effets spéciaux, Ray Harryhausen, de montrer sa science du procédé d'animation image par image, qu'il avait déjà utilisé dans un autre long métrage à base d'animal rescapé de la préhistoire, Le monstre des temps perdus, réalisé par Eugène Lourie.

    Juchés sur leurs chevaux (des vrais, ceux-là !), ils arrivent à capturer vivant le tyrannosaure au moyen de lassos (nous sommes bien au Far-West, aucun doute...)
    Un des protagonistes veut faire de l'animal une attraction foraine, thème universel depuis King-Kong jusqu'à Jurassic Park. Comme on peut s'en douter, le T. rex rompt ses liens et sème la mort et la désolation dans la localité où l'on voulait l'exhiber. Retranché dans une église, il sera finalement immolé par le feu mis à l'édifice par l'un des cow-boys, renouvelant ainsi le mythe médiéval du combat du preux chevalier contre le dragon.

    Baby, secret of the lost legend (1985) de B. W. L. Norton, produit par les studios Walt Disney, a été tourné dans des décors naturels qui donnent au film un réalisme qui manquait à la plupart de ceux qui l'ont précédé.
    Inspiré par le dossier du mokele-mbembe du Congo, décrit par les témoins comme une sorte de brontosaure, le film met en scène le professeur Eric Kiviat, interprété par Patrick MacGoohan (l'inoubliable anti-héros de la série culte Le prisonnier), dont la ressemblance a été manifestement accentuée avec Roy P. Mackal (cryptozoologue qui a mené une expédition à la recherche de cet animal légendaire).

 

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