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Cryptozoologie
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Le tapir de montagne des Andes
(Tapirus pinchaque Roulin 1829)

 

(dernière mise à jour : 13 août 2009)


(en construction)

Zoologie

Nom commun : tapir de montagne des Andes
Nom scientifique : Tapirus pinchaque
Classe : mammifères
Ordre :  périssodactyles
Famille :  tapiridés
Taille : 2 m de long et 1 m de hauteur au garrot
Poids :
250 kg
Habitat :  régions montagneuses des Andes (Amérique du sud)
Régime alimentaire :  végétarien

Description :
...

 

Historique de la découverte

    Oviedo y Valdes vers 1535

 

Pedro de Agueda

 

    Juan de Velasco, Historia del reino de Quito, Quito, Imprento del Gobierno, 1844 : 82

1 o Ahuara, vagra, ó danta, es de la altura de una mula regular corpulenta, con el lomo algo arqueado: cabeza y orejas grandes que tienen algo de vaca, y algo de mula: el labio anterior prolongado y colgado: el rabo mediano, con poca lana y retorcido como de puerco: las uñas partidas. cuyas virtudes se aseguran idénticas á las de la uña de la gran bestia: la dentadura grande y aguda, que es la única arma con que se defiende, y con que despedaza los perros de cacería. Este animal es comun en los temperamentos calientes, en los templados, y aun en los frios, donde tal vez son mas corpulentos, robustos y ligeros. Su carne se desprecia por mala: se apetecen las uñas para remedios: y se estiman mucho las pieles para armaduras, que resisten á las balas.

    

également Gilij, 1963, 1, 227 (carne), Ensayo de historia , vol 1, p 179

 

    Roulin 1829, fait oeuvre de cryptozoologue avant l'heure :

    Bien long-temps avant de connaître d’une manière certaine cette seconde espèce du Tapir américain, j'avais été conduit à en soupçonner l'existence, moins, je l'avoue, par des considérations générales que sur la foi des vieux chroniqueurs espagnols. Plusieurs, et entre eux Oviedo, P. de Agueda, et plusieurs autres, donnent au Tapir un poil épais, et d'un brun approchant du noir; caractères qui ne conviennent point au Tapir des naturalistes modernes , à celui que j'avais vu moi-même dans les plaines et les grandes vallées. Je crus pendant quelque temps que cet animal pouvait , comme le chien indigène , le couguar, le coati brun, exister à diverses hauteurs, et que le séjour dans les régions froides de la Cordilière expliquait suffisamment le rembrunissement de la couleur et la plus grande épaisseur de la fourrure; mais plus tard, lorsque je levai la carte de la province de Mariquita , ayant en à parcourir pendant six mois les forêts qui recouvrent la pente orientale de la Cordilière moyenne, je remarquai que, dès que je m'élevais au-dessus de 5 à 600 mètres, je ne trouvais plus ces chemins battus qui m’étaient quelquefois si commodes, plus de foulées , plus de fumées; il était évident que les Tapirs ne montaient pas jusque-là , et , si l’on en trouvait sur les sommets de la Cordilière, ils devaient appartenir à une espèce nouvelle. Il n’y avait rien dans cette supposition qui répuguât à‘ ce que j’observaisjournellement , et les Cerfs m’offraient un exemple tout semblable.

    Je savais qu’un Tapir avait été tué dans la même Cordilière, à une très grande hauteur, sur le Paramo de Quindiu. A la rigueur, ce pouvait être un individu égaré, lancé par des chasseurs et éloigné de son canton; mais, lorsque je traversai moi—même cette montagne pour me rendre à la vallée du Cauca , je vis sur le sommet de nombreuses traces de Tapirs; j’en trouvai de même à mon retour. J’appris des Cargueros qui fréquentent ce chemin qu’ils voyaient souvent de ces animaux, et toujours dans les mêmes parages, c’est—‘à-diré, dans les parties les plus élevées de la montagne; leurs descriptions s’accordaient avec celles d’0viedo. Je ne doutai plus dès-lors de l’existence d’une espèce nouvelle; mais il me manquait encore de l’avoir vue.

    L’an passé, me trouvant à Bogota, j’appris que deux Tapirs avaient été tués à une journée de cette ville , dans le Paramo de Suma-Paz, plus élevé encore que celui de Quindiu. Je partis sur-le-champ ; et, favorisé par une circonstance toute particulière, j’arrivai assez à temps pour les voir encore entiers.

    Je reconnus , au premier coup d’œil, l’animal que m’avaient décrit les Cargueros; c’était celui d’Oviedo, un Tapir propre aux hautes régions de la Cordillère, une espèce nouvelle et bien nettement séparée du Tapir commun.

    Les deux individus que j’avais sous les yeux étaient deux mâles , l’un à peine adulte, et l’autre déjà assez vieux; ce dernier avait les dents usées et même cariées en plusieurs points : il était d’un sixième environ plus grand que l’autre.

    A la taille près, ces deux animaux étaient parfaitement semblables.

    J’aurais désiré en faire transporter un à Bogota pour pouvoir le décrire à loisir, mais on refusa de me les vendre; ainsi, je dus me contenter d’en faire sur la place une description abrégée , et d’en prendre au crayon un simple trait. Cependant j’obtins la tête et les pieds du plus grand , et le lendemain, à l’aide de ces pièces , je pus terminer ma première esquisse

 

Bibliographie

ROULIN, François Désiré
1829 Mémoire pour servir à l'histoire du tapir ; et description d'une espèce nouvelle appartenant aux hautes régions de la Cordilière des Andes. Annales des Sciences Naturelles, 18 : 26-56.

 

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