Institut Virtuel
de
Cryptozoologie
 

 

LES BETES DEVORANTES DE FRANCE
par Christophe Beaulieu

  

Introduction

    Dans sa fameuse checklist des animaux inconnus, Bernard Heuvelmans (1986) faisait mention de prédateurs mystérieux qui sévirent en France au cours des siècles passés. Certes, la Bête du Gévaudan est la plus connue, mais tout au long de son histoire, notre pays a abrité nombre d'animaux féroces qui n'ont pas hésité à s'attaquer aux enfants gardant les troupeaux et aux adultes à l'occasion.

    La transmission des informations a ceci de particulier qu'elle ne cesse jamais d'embellir ou de dramatiser les faits selon les cas, poussant certains auteurs à apporter une touche de romanesque à des récits déjà fantastiques par eux-mêmes. C'est la raison pour laquelle, lorsqu'on évoque les Bêtes du Vivarais, du Gévaudan et leurs consoeurs, mieux vaut s'en tenir aux documents historiques que l'on retrouve dans les différents fonds d'archives.

    Avant de commencer le survol des récits, il est bon de préciser la nature de ces tueurs. Tout au long des histoires qui vont suivre, certains des meurtres ont pu être commis par des sadiques ou de simples criminels profitant du contexte de terreur mais les autres, tous les autres, sont l'oeuvre d'animaux et non pas de quelconques interventions mystérieuses auxquelles font parfois appel quelques auteurs peu scrupuleux.

    Le coupable idéal est le loup. Il est vrai que les guerres, les périodes de disettes et d'épidémies qui jalonnent l'histoire ont favorisé la prolifération du canidé. Des témoignages font état de meutes se nourrissant des cadavres de chevaux et d'humains abandonnés sur les champs de batailles. Durant certains hivers très rigoureux, ces animaux n'hésitaient pas à venir rapiner dans les villages ou même les faubourgs des grandes villes. Je ne tiens pas ici à faire le procès de Canis lupus qui reste un prédateur extraordinaire et fascinant. Le loup a su profiter de l'imbécillité naturelle de l'homme et de sa tendance à l’autodestruction ; c'est presque dans l'ordre normal des choses si l'on considère que le loup, au même titre que l'être humain, est un prédateur en fin de chaîne écologique.

    Par ailleurs, nos ancêtres le connaissaient suffisamment bien pour ne pas l'accuser formellement ; dans les témoignages des rescapés de ces attaques, une expression revient régulièrement : "une bête façon d'un loup". Les prédateurs en question n'étaient donc pas tout-à-fait loups, il lui ressemblaient. Aujourd'hui, nombre d'enquêteurs qui se sont penchés sur ces terribles faits divers pensent à des hybrides chiens/loups qui gardent la prudence et l'instinct de prédation naturelle du loup, souvent alliée à la force et la férocité des anciens mâtins utilisés pour la garde des troupeaux. Seule l'histoire du Gévaudan peut éventuellement faire penser à l'hypothèse d'un ou plusieurs animaux téléguidés, ce qui, entre autre, expliquerait la complexité de l'affaire, nous y reviendrons après.

 

Quelques faits divers

    A Chartres, en 1581, un jeune garçon est inhumé à Ver-les-Chartres, tué par une "beste sauvage" dont on n'est pas très sûr de l'identité (Robillard 1972).

    En 1632, à une quinzaine de kilomètres au sud de Caen, dans la forêt de Cinglais un animal fait régner la terreur. Ceux qui ont survécu à ses attaques le décrivent comme une sorte de grand dogue d'une agilité et d'une rapidité extraordinaires. Deux documents historiques font mention de la mystérieuse bête : la Gazette de France des 19 mars 1632 et 17 juin 1633. L'édition de 1632 annonce que le prédateur a déjà dévoré une quinzaine de personnes depuis un mois. Les gardes forestiers ont tiré sur lui avec leurs arquebuses mais n'ont pu le blesser. Les curés tentent de mobiliser les habitants des paroisses environnantes mais la population est tellement impressionnée que peu de candidats n'osent participer aux battues. Les chasseurs eux-mêmes ne veulent pas s'aventurer dans les bois sauf s'ils sont plusieurs. L'édition de 1633 annonce la mise à mort de l'animal à l'issue d'une battue de trois jours, à l'initiative du Comte de Suze, mobilisant 5 à 6000 chasseurs et rabatteurs. La Bête de Caen ressemble à une sorte de loup plus long, plus roux avec la queue plus pointue et une croupe plus large qu'un loup commun. Le massacre se chiffre à une trentaine de personnes au moins (Barloy 1985).

    En 1679, des bûcherons sont tués et dévorés dans la forêt de Fontainebleau. Les registres paroissiaux de Bois-le-Roi mentionnent plusieurs cas d'attaques. (Baillon 1991).

    Ch. de Beaucorps, historien, écrivait en 1911 à propos des loups dans la région d'Orléans :

"En 1691, leurs méfaits soulevèrent des plaintes justifiées dont l'intendant se fit l'écho auprès des pouvoirs publics. Apprenant que les désordres causés par ces carnassiers augmentaient tous les jours, il demanda au Roi de permettre aux habitants de dix ou douze paroisses d'avoir chez eux des armes à feu ce qu'ils n'osent faire par crainte de poursuites de la part des officiers des chasses. Il parla aussi à ceux-ci de faire des battues et demanda à Mr. Béchameil, un officier, de les diriger. Rien ne fut fait pour arrêter le fléau : il augmenta de telle sorte qu'il y avait tous les jours des gens tués ou blessés par les loups. Le 12 septembre, à une portée de mousquet du Chêne Brûlé, paroisse de Cercottes, une femme de soixante ans fut dévorée. Le procureur du Roi de la garde de Neuville, qui tenait registre des enfants tués ou blessés par les loups d'après les certificats des curés, en avait inscrit plus de 60 en l'espace de quinze mois."

    Malgré les battues et plus de deux cents loups tués, les attaques se poursuivirent tout au long de l'année jusqu'en 1702. Les premiers équipages n'obtinrent guère de résultats. Il fallut attendre la milice et le Duc de Vendôme, épaulé par trente mousquetaires pour enrayer le fléau. Une "Bête énorme" fut tuée en 1700 dans la forêt et rapportée à l'intendant, donnant lieu au paiement d'une prime de 13 livres (Baillon 1991).

    Les Etats de Bourgogne furent longtemps un lieu privilégié d'attaques d'animaux féroces contre les habitants. On trouve ainsi dans un document de justice de l'abbaye de Citeaux des indications sur les ravages des loups :

"Du mercredi douziesme de mars mil six cents cinquante cinq, expédié au village de Gilly, heure et tenue des causes ordinaires, par nous, Claude Sarasin, lieutenant aux justices des terres de l'abbaye de Citeaux. Sur ce qui nous a esté remontré par M° Jean Poyen, notaire royal à Nuys, substitué procureur d'office ausdictes justices, que l'année dernière les loups ayantz faict de grandz desordres aux terres de ladicte abbaye, mesmes tué plusieurs enfants, item auroient despuis peu recommencé leurs carnages, notamment le jour d'hier qu'ils auroient tué une fille proche de la Borde, une proche le village de Flagey et le fils de Philibert Barbier joignant les maisons du village de Gilly ainsy qu'il alloit à l'eschole, de sorte qu'il estoit nécessaire de aporter ung prompt remede pour en arester le cour et eviter la continuation de tels accidentz..." (Archives de la Côte d'Or, 11H89).

    L'année 1723, les environs de Saulieu, de Mirebeau et Longecourt connaissent à leur tour des attaques répétées.

    Puis vient l'année 1731... Dans les bois près de Trucy, au sud d'Auxerre, un enfant d'une douzaine d'années travaille avec sa mère. Soudain un animal l'attaque ; sa mère se porte à son secours, se jette sur le fauve et réussit même à le faire lâcher prise. Malheureusement, l'enfant mourra dans ses bras tandis qu'elle le ramène au village. Le registre de la paroisse indique ceci :

"L'an mil sept cent trente et un, le quinzième novembre, inhumation de Jean Moreau, âgé d'environ douze ans, dévoré par une bête façon d'un loup, dont la mère eut le courage de le tirer de la gueule de cette cruelle bête et qui, au rapport de la mère, expira entre ses bras à la sortie du bois des Usages nommée La Borne au Bois."

    Les attaques se multiplient et toute la région vit dans la terreur. La description de la Bête change selon les témoignages : parfois tigre, parfois loup monstrueux. Des battues sont organisées mais restent vaines, on raconte qu'à Maily-la-Ville la Bête pénètre en plein jour dans le village pour se saisir d'un enfant devant la porte de sa nourrice. La nourrice intervient, saisit l'enfant par une jambe, mais seul le bras lui reste dans la main et la Bête se sauve avec sa proie (Foin 1901).
    Durant les cinq premiers mois, le curé du Val-de-Mercy comptabilise quatorze morts. Les actes ne faisant pas systématiquement référence à la nature du décès, à la fin de l'année 1734, on arrive au résultat effrayant de vingt-huit victimes répertoriées. L'identification du prédateur n'est pas chose aisée : les habitants connaissaient bien les loups, nombreux à cette époque, et les descriptifs indiquent bien un animal "façon d'un loup" mais aucun témoin ne précise qu'il s'agissait d'un loup ordinaire. En 1734, deux de ces animaux sont abattus au cours d'une chasse et les agressions cessent peu de temps après. Seulement, aucune indication sérieuse ne permet de savoir si l'un des deux animaux était bien l'auteur du massacre.

    D'autres attaques eurent lieu en 1745 dans les environs de Nolay et Izier. En 1766, une intervention fut nécessaire pour aider les populations du massif de Montaigu qui étaient à leur tour les cibles d'agressions. (7)

    En 1817, retour dans la forêt des environs de Trucy. Une autre Bête va sévir pendant quelques mois dans le même site que la tueuse, quatre-vingt ans plus tôt. Elle dévore un enfant près de Charentenay, un autre à Fouronnes et attaque et blesse un grand nombre de personnes. Certains pensent que c'est une hyène mais un jeune homme, secourant une fille attaquée à Fontenay la décrit comme un fort mâtin avec les oreilles droites. Pour s'en débarrasser, on place des moutons empoisonnés près des bois où elle se réfugie et la Bête disparaît, sans laisser de trace.

    Dans les premiers mois de 1751, plusieurs communes de la Vienne sont le théâtre des attaques d'un couple de loups qui, pour une fois, semblent être de pure race. Pendant quatre mois, les animaux vont blesser férocement des enfants, des jeunes gens et des jeunes filles de douze à dix-sept ans, faisant une trentaine de victimes. Pour faire cesser le massacre, une battue réunissant une dizaine de paroisses est organisée le 30 avril. Des chasseurs de Latillé tuent le mâle tandis qu'il dévorait un jeune garçon de Benassay. La louve fut tuée le surlendemain par les habitants de Benassay. (8)

    La star des Bêtes tueuses est incontestablement celle du Gévaudan. De nombreux ouvrages et articles lui ont été consacré, certes pas toujours sérieux mais le volume des écrits à lui seul suffit pour démontrer à quel point elle a frappé l'imagination.
En 1764, le rude pays du Gévaudan voit se généraliser la mal nutrition. A la fin du mois de juin Jeanne Boulet, 14 ans, est tuée par une bête féroce et inhumée le 1er juillet en la paroisse de Saint-Etienne -de-Lugdarès, près de Langogne. C'est le début d'une longue série de meurtres qui va durer trois ans. Le 8 août, une file de 15 ans est tuée à Masmejean. Quelques jours plus tard c'est un garçon du même âge qui est dévoré à Cheylard-Lévêque.
    Même si l'information circule lentement, la perplexité puis la terreur s'installent. Le 1er septembre un autre garçon est trouvé mort à Chaudeyrac. Cinq jours plus tard, une femme de 36 ans est égorgée aux Estrets. Le 16 septembre, un petit vacher de Choisinets est éventré. Le 10 octobre, la Bête attaque un garçon de 12 ans aux Cayres, lui arrachant la peau du front et l'arrière du crâne. Deux lavandières interviennent pour le sauver. Elles décrivirent le monstre comme "une masse velue". Le lendemain, la Bête attaque trois enfants entre Rimeize et Fontans. Elle saisit la petite fille mais l'aîné des deux garçons la fait lâcher prise en lui piquant le flanc avec sa baïonnette (un couteau ficelé au bout d'un long morceau de bois utilisé par les enfants qui gardaient les troupeaux). Il la décrit comme bien plus gros qu'un loup, rayée de noir sur le dos.
    Le 3 novembre 1764, les Dragons arrivent à Mende. Sous le commandement de Duhamel, ils effectuent de nombreuses battues. Seulement, à chaque fois qu'un site est fouillé, la Bête, comme si elle était prévenue, perpétue ses ravages à quelques kilomètres de là. Au fil des battues, après nombre d'échecs, les Dragons deviennent de moins en moins populaires. Devant l'exaspération des habitants, ils quittent le Gévaudan début 1765. Ils sont remplacés par M. D'Enneval d'Alençon, l'un des meilleurs louvetiers du royaume. Malgré ses compétences, les tueries continuent et il est dessaisi de son ordre de mission pour être remplacé par Antoine de Beauterne, lieutenant des chasses de Louis XV. Antoine de Beauterne se rendit responsable d'une véritable escroquerie au cours d'une chasse dans les bois du couvent de l'abbaye des Chases le 21 septembre 1765 en tuant un loup de 65 kilogrammes et en le faisant passer pour la Bête (Menatory 1991).
    Il toucha une prime de 10.000 livres et mit fin officiellement à la traque. La Bête du Gévaudan n'existait plus pour les autorités, même si le curé de Lorcières annonça que ce loup ne ressemblait en rien à la Bête vue par plusieurs de ses paroissiens.
    Il y eut une accalmie de trois mois et les habitants commençaient même à croire au miracle lorsque quatre-vingt dix-neuf jours plus tard, le 21 décembre, la Bête tua Agnès Mourgue, 11 ans, près de Lorcières. Il faut noter que ce ne fut pas la seule accalmie durant cette tragédie : il y eut deux autres périodes du 31 mai au 28 août 1766 et du 1er novembre au 4 mars 1767. La fin du loup des Chases ne correspondit point à une période charnière comme l'ont prétendu certains auteurs. Ainsi donc les massacres reprirent sans que cette fois il ne soit décidé une intervention pour aider les habitants.
    Finalement, ce fut un personnage quelque peu énigmatique, Jean Chastel qui tua la créature le 19 juin 1767. D'après ce qu'on sait, il s'agissait d'un animal ressemblant à u gros loup mâle rougeâtre à la tête extrêmement grosse et au museau fort allongé. Certains auteurs restent persuadés que la Bête du Gévaudan était un loup (ou plusieurs loups), d'autres, ardents défenseurs de Canis lupus, tentent de l'apparenter à une hyène. Si l'on excepte les théories farfelues, on peut raisonnablement penser à un hybride qui, peut-être, aurait été plus ou moins téléguidé par les Chastel. Cette famille, composée de gens farouches avait acquis une très mauvaise réputation dans le pays. Le père Jean, était notamment soupçonné de sorcellerie et son fils Antoine, de lycanthropie. Ce dernier aurait en plus fréquenté les huguenots du Vivarais ce qui passait plutôt mal en cette période de troubles entre catholiques et protestants. Vivant en ermite, Jean Chastel aurait eu finalement des remords lorsqu'on lui présenta les dépouilles de deux fillettes sauvagement assassinées, les petites Denty.

    Journal du Gard du 21 octobre 1809 :

"Depuis quelques jours, un animal féroce a répandu la terreur dans le premier arrondissement du Gard. Comme autrefois la Bête du Gévaudan, la Bête des Cévennes exerce aujourd'hui ses ravages dans cette contrée."

    La Bête du Vivarais (ou des Cévennes) a tué nombre de femmes et enfants entre 1809 et 1817 aux confins des départements de la Lozère, du Gard et de l'Ardèche.
    L'animal est décrit comme ayant la forme d'un loup, ayant des oreilles plus longues et un poil noir hérissé sur toute la longueur du dos. Un autre rapport, daté de 1813, parle d'un loup de la taille d'un veau, poil gris et rouge, ayant le ventre tombant et très gros dont le poil est blanc avec des roudeaux tigrés tachés de blanc. La tête et le museau sont longs, la queue est longue et relevée sur la pointe.
    Le nombre officiel des victimes est de vingt-neuf. Cependant il est probable que la liste soit en fait plus longue car tous les actes des registres ne mentionnent pas forcément les causes du décès. Dans un article sur la Bête des Cévennes, Guy Crouzet décrit en détail la totalités de ces actes dont certains sont très significatifs de l'horreur et de l'impuissance des habitants à contrer ce phénomène qui les dépasse. Ainsi près de Brahic :

" ... a été inhumé François Marcy, de Vénissac, âgé de sept ans, dévoré le 8 septembre 1812 à quelques pas de sa maison par une bête féroce. Vézian, curé."

    Registre de Lafigère, 9 janvier 1813, enregistrement du décès d'Augustin Colomb, 8 ans :

"dévoré par le loup, qu'il n'a été trouvé que la tête... a été enlevé le huit du mois de janvier à cinq heures du soir dessous sa maison au lieu dit de Beaujeu."

    Le 23 octobre 1813 à Saint-André-de-Cruzières :

"ont comparu Jacques Dumas, profession cultivateur, oncle de la défunte, demeurant à Chazelles, et M. Graffand, notaire impérial, demeurant à Pierregras, qui nous ont dit que Rose Henriette Dumas, âgée de sept ans, fille de Louis Dumas, maçon, et de Marie Maurin, du lieu de Chazelles est décédée ayant été dévorée dans le bois par une bête féroce le jour d'hier le 22 octobre, ce qui résulte des débris du corps de la défunte qu'on a recueillis et qu'on nous a exhibés, enveloppés dans la dépouille sanglante de la dite défunte, lesquels ont été reconnus par le dit Dumas père être ceux de la dite Henriette Rose sa fille défunte..."

    Guy Crouzet fait également une remarque très pertinente sur la localisation des faits : le mont Lozère, qui semble être le point central de l'affaire des Cévennes a déjà abrité par le passé d'autres monstres du même type : au XVIIème siècle, des attaques de loups contre l'homme furent signalées dans la région de Saint-Julien-du-Tournel. Rappelons que les premières attaques de la Bête du Gévaudan ont été déclarées dans la région de Langogne, aux confins du Vivarais. Ce fut donc, un peu comme l'Auxerrois, un site très producteur de prédateurs féroces.
    La Bête du Vivarais disparut de la région en 1817, sans avoir été trouvée. Peut-être fut-elle tuée au cours de l'une des nombreuses battues organisées, nul ne le sait.

 

Références citées

HEUVELMANS, Bernard
1986 Annotated checklist of apparently unknown animals with which Cryptozoology is concerned. Cryptozoology, 5 : 1-26.

ROBILLARD, Ch. M.
1972 Le folklore de la Beauce. Paris, Maisonneuve et Larose.

BARLOY, Jean-Jacques
1985 Les survivants de l'ombre. Paris, Arthaud.

BAILLON, J.
1991 Nos derniers loups. Association des Naturalistes Orléanais.

5 Archives de la Côte d'Or, 11H89

FOIN, Léon
1901 Une Bête du Gévaudan dans l'Auxerrois. Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne, 55 : 51-58.

7 RICHARD, J.
slnd Les loups et la communauté villageoise. Annales de Bourgogne, 21.

8 FOUGEYROLLAS, Cl. A.
1969 Les chasses de loups en Poitou. O. Perrin.

9 MENATORY, Hugues
1991 La Bête du Gévaudan. Portet sur Garonne, Editions Loubatières.

  

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