Institut Virtuel
de
Cryptozoologie
 

 

HOMINIDES RELIQUES EN AUSTRALIE ET AU LAOS
par Helmut Loofs-Wissowa

 

    N.B. : ce texte est la version française d'une communication faite au XIII° Congrès de l'Union Internationale des Sciences Préhistoriques et Protohistoriques (U.I.S.P.P.), Foni, Italie, 1996, sous le titre : "The role of pre-modern man in the peopling of Australia. With appendix : confirmation of the existence of Neanderthal-like relic hominids in Laos : a preliminary report" (à paraître dans les Actes du Congrès).

 

    L'Australie a toujours fasciné les Européens comme l'essence même de l'étrangeté. C'était la face cachée du monde, les antipodes ; rien au monde ne pouvait être plus éloigné, donc rien ne pouvait être plus mystérieux. Bien que largement "exploré" maintenant, le continent australien garde encore bien des secrets, spécialement en ce qui concerne son peuplement préhistorique. Deux questions en particulier restent sans réponse à ce jour, surtout du fait que la plupart des archéologues, paléontologues et anthropologues (ci-après "l'Establishment") ont toujours admis qu'elles ne se posaient même pas : les premiers immigrants auraient-ils pu être des hominidés autres que l'Homo sapiens, l'homme moderne, et des populations reliques de telles créatures auraient-elles pu survivre jusqu'à ce jour ?

    S'il y a eu des spéculations sur la position anthropologique des Aborigènes dès les temps qui ont précédé la publication de l'ouvrage The Origin of Species par Darwin, il a fallu attendre longtemps avant que ce sujet soit aussi abordé sur le plan archéologique. Mais dans la première étude savante sur l'âge de pierre en Australie (Mulvaney 1961) le peuplement du continent était vu simplement en termes de "groupes paléolithiques anciens", venant de ce qui est maintenant l'Indonésie pas avant la dernière glaciation et l'affirmation que les Australiens "ne trouvèrent ni n'exterminèrent aucun prédécesseur" (Kenyon, Mahony and Mann 1924) fut admise comme hypothèse de travail. La date de la plus ancienne occupation était regardée comme étant celle du crâne de Keilor, à savoir 18 000 ans avant le présent, et il ne pouvait y avoir de doute que ce fût par l'homme moderne, car ce crâne était clairement celui d'un Homo sapiens.
    Depuis lors, la date de la plus ancienne occupation probable de l'Australie a été continuellement repoussée en arrière jusqu'à atteindre 100 000 ou même 120 000 ans (même si à présent elle semble stabilisée autour de 50 000 ans), mais il n'y a jamais eu de tentative sérieuse de réévaluer la façon de voir le peuplement du continent, le postulat "politiquement correct" étant que quiconque approchait les côtes australiennes était miraculeusement transformé en Homo sapiens à son arrivée, sans se soucier de savoir s'ils étaient d'origine Homo erectus (pithécanthrope) ou tout autre pré-sapiens. Des acrobaties mentales absolument renversantes ont été et sont encore accomplies pour garder vivante cette fiction, y compris la récente assertion qu'Homo erectus, comme les Néanderthaliens, appartient au taxon Homo sapiens (Thorne 1996) et que par conséquent, cela n'a pas réellement d'importance de savoir qui était qui, et qui vint quand en Australie, puisque de toute manière tous les immigrants préhistoriques appartenaient à une seule et même espèce !
    Cette attitude doit sans aucun doute être vue comme une réaction à un fait déplorable rappelé par Mulvaney (1975 : 15) :

"Dans les polémiques du dix-neuvième siècle sur la controverse évolutionniste, quand les hommes se déclarèrent eux-mêmes pour les anges ou pour les singes anthropoïdes, les Australiens furent définitivement rangés du côté des singes."

    Les Aborigènes doivent non seulement être mis, comme ils se doit, dans la catégorie des "anges" (comprendre Homo sapiens) ; mais aussi être confirmés comme les premiers et les seuls immigrants dans un continent vide, ce qui n'est certainement pas le cas.

    La découverte à Kow Swamp, dès le début des années 60, de squelettes robustes, ressemblant à l'homme de Solo (environ 100 000 ans), mais seulement âgés de 10 000 ans en moyenne, qui posaient "le problème inattendu d'une morphologie moderne précédant apparemment une morphologie plus archaïque" (Thorne 1971 : 85), n'alerta pas l'Establishment sur la possibilité de la survivance jusqu'au temps présent de quelques populations "robustes" distinctes des Aborigènes plus graciles et évidemment sapiens. La découverte en 1974-1982 des hominidés du lac Willandra, dont un "est si robuste, qu'il en fait paraître l'homme de Kow Swamp gracile" (Flood 1995 : 69), qui démontrait la coexistence, durant un temps très long, d'une population robuste et d'une population gracile, ne l'alerta pas davantage. Au contraire, on argua que cette dernière (c'est-à-dire les Australoïdes sapiens) devaient avoir "remplacé et partiellement absorbé" la première (c'est-à-dire la population proche de l'homme de Solo) (Bellwood 1978 : 45), mais personne n'a jamais posé la question de savoir ce qui est arrivé à ces erectus comme l'homme de Solo qui ne furent pas absorbés ?

Il y a eu, depuis les années 1840, des rapports persistants d'observations d'étranges êtres comme des "hommes-singes", diversement appelés gorilles, hommes velus, yahoos et yowies (ci-après yowies pour simplifier), de toute l'Australie, avec une concentration particulière dans la partie sud-est du continent, dans le Queensland et dans les Kimberleys (la partie la plus au nord de l'Australie occidentale). Ces observations sont devenues de plus en plus nombreuses au cours des dernières décennies et nous assistons maintenant à une poussée sans précédent dans l'intérêt public pour la recherche sur le yowie qui se manifeste par la formation de "centres de recherches" ou d'autres associations d'amateurs dans le même esprit, ainsi que dans nombre de publications. Cependant, en ignorant ou en rejetant toutes ces activités, un Establishment à courte vue a créé une situation à l'égard de ces publications qu'il faut voir comme un obstacle majeur à la poursuite d'une recherche scientifique sur ce sujet très important mais resté tabou. Comme les universitaires ne peuvent rien publier dans des journaux scientifiques de référence, car ils seraient rejetés automatiquement par un système d'évaluation par des pairs dont le but est de garder "scientifique" le contenu de tels journaux, il revient à des amateurs plus ou moins compétents de publier leurs trouvailles de manière jugée "non scientifique" par l'Establishment et qu'aucun chercheur sérieux ne peut donc jamais citer comme source (en 1983 il est même paru un article sur "the great yowie hunt" [la grande chasse au yowie] dans Australian Penthouse !). Ce n'est que très rarement qu'un livre occasionnel arrive à sortir de cette existence underground (entre autres celui de Healy and Cropper 1994), mais il est également douloureusement clair qu'il y a une abondance d'informations venant constamment au jour par la bouche des intéressés ou dans des lettres privées, etc., qui ne trouvent jamais le chemin d'une quelconque publication et est de ce fait totalement perdue pour la science.

    Donc, le plus important travail est évidemment la démolition de ce Mur de Berlin entre les scientifiques dans leurs tours d'ivoire et les amateurs dans la brousse, et l'enregistrement, l'évaluation et la publication convenable de toute ces informations disparates par une institution officielle. Au lieu d'ignorer simplement le problème du yowie, de le mettre dans la corbeille "trop hard" ou de l'écarter comme une hallucination collective, etc., l'Establishment devrait reconnaître maintenant la présence en Australie d'hominidés non-sapiens et de pongidés bipèdes encore inconnus taxonomiquement et l'intégrer dans le savoir toujours grandissant sur ces êtres à travers le monde (yeti, yeren, bigfoot, "hommes sauvages", etc.) avec une mention spéciale pour l'Asie du sud-est, le lieu le plus vraisemblable de leur origine.

    Ce qui suit est le contour très expérimental, sans prétention à l'exactitude scientifique rigoureuse ou à l'exhaustivité, de ce qu'un tel exercice "comparer et contraster" fournirait probablement, comme le suggèrent les données disponibles. Les recherches au cours des quelque trente années passées ont montré que de même que nous ne pouvons pas parler du yeti comme taxon unique, nous ne pouvons pas davantage parler de l'Homme Sauvage en Asie du sud-est. Dans l'Himalaya, il y a le yeti et le "yeti géant", ce dernier descendant probablement du Gigantopithecus (Heuvelmans 1995), alors qu'il y a trois, sinon quatre types d'hommes sauvages en Asie du sud-est, distingués par leur taille : un petit (autour de 1,50 m), un moyen (autour de 1,80 m) -- ces deux-là étant probablement des hominidés -- et un gigantesque (2,50 - 3 m), presque certainement un pongidé ; mais il y a aussi des preuves de l'existence, à Sumatra, d'un type encore plus petit (autour de 1 m seulement) qui pourrait être soit un hominidé non-sapiens pygméen, ou un petit pongidé anthropoïde (Heuvelmans 1995). De même, il y a aussi au moins trois yowies en Australie : le petit (autour de 1,50 m), le moyen (autour de 1,80 m) et le géant (autour de 3 m) !

    Cette division bien définie des hominoïdes reliques en Asie et en Australie en types petit, moyen et géant, traversant les zones climatiques et les régions géographiques, semble indiquer que nous avons ici au moins trois taxa distincts qui, comme l'homme moderne, s'étendent sur une vaste étendue depuis un point originel inconnu. Cependant, toute tentative de corréler les yowies australiens avec leurs homologues de l'Asie présente la difficulté d'expliquer l'absence (apparente) de preuve paléontologique en Australie et la nécessaire traversée d'au moins 50 Km d'étendue marine, généralement tenue pour impossible pour tout autre que l'homme moderne. Pour répondre à cette objection en premier lieu, le fait qu'une population préhistorique ou relique presque identique se retrouve des deux côtés d'un bras de mer particulier ne pourrait-il pas être utilisé pour arguer que ces gens ou créatures ont par conséquent dû être capables de le traverser, plutôt que d'émettre l'avis qu'ils n'ont pas pu le traverser parce qu'ils ne pouvaient pas savoir comment le faire ? Quant aux preuves paléontologiques, pourquoi devrions nous en demander en Australie une fois que nous avons surmonté l'obstacle mental d'admettre que nos hominidés reliques ont dû venir d'Asie, bien que nous ne sachions pas par quels moyens ? Si, par contre, nous pouvions arriver à considérer certains des restes osseux les plus "robustes" de ce pays comme étant ceux d'hominidés non-sapiens, alors l'Australie émergerait comme l'endroit du monde d'où viennent les preuves les plus convaincantes de la survivance d'hominidés reliques ! De plus, si nous faisons cela, nous pourrions également expliquer l'existence d'au moins le yowie de taille moyenne qu'il serait raisonnable de considérer comme un représentant survivant d'une population "non absorbée" proche de celle de Kow Swamp d'il y a seulement quelques milliers d'années -- d'autant plus qu'aucune explication alternative n'est disponible.

    Voici une description générale d'un tel yowie (mâle) qui vient d'être porté à notre connaissance, basé sur l'observation de longue date par plus de trente résidents d'une vallée dans les Blue Mountains, à quelque 100 km à l'ouest de Sydney (leur porte-parole souhaite rester anonyme et le lieu exact de ces observations non révélé pour l'instant) : grand, corps volumineux couvert de longs poils bruns/noirs, grosse tête, pas de cou visible ; hauteur (d'après les observations et les photos) : 1,85 m ; poids estimé : 20 stones (127 kg). Cela recoupe exactement la description du corps, couvert d'une longue fourrure brunâtre à noire, d'un hominidé non-sapiens presque certainement originaire du Viêt-Nam, exhibé dans un bloc de glace aux USA dans les années 60, et connu sous le nom d'homme congelé du Minnesota, dont la taille fut mesurée à 1,84 m et le poids estimé à 125 kg (Heuvelmans et Porchnev 1974) ! Des indices ont récemment été obtenus sur l'existence d'un hominidé apparemment identique au Laos à la même époque, la reconstitution de "l'homme congelé" ayant été sélectionnée sans hésiter par les informateurs locaux comme étant le meilleure représentation de ce qu'ils avaient vu eux-mêmes (voir appendice, ci-dessous). Ces données sont également compatibles avec ce qui est connu d'autres hominidés reliques de taille moyenne à travers l'Asie du sud-est, et elles ne sont pas incompatibles, pour autant que l'on puisse s'en assurer, avec ce qui est connu des Australiens préhistoriques "robustes" ainsi que de l'homme de Solo ; une origine commune de tous ces êtres est donc proposée ici comme hypothèse de travail.

    La situation paléontologique des deux autres types de yowie, le géant et le petit, est plus difficile à interpréter. Les deux types sont bien attestés par des témoignages, le folklore et des indices historiques ainsi que dans l'art rupestre préhistorique et moderne ; mais à ce jour, on n'a trouvé aucun reste osseux qui pourrait leur être rapporté. Pourtant, il semble que nous n'ayons pas d'autre choix que de supposer une origine asiatique également pour ces deux types, le géant étant évidemment un descendant du Gigantopithecus et le petit étant à rapprocher de l'orang pendek, récemment observé à Sumatra.

    Pour conclure, nous pouvons dire que, contrairement à l'opinion officielle que l'homme prémoderne n'est pas du tout concerné par le peuplement du continent australien, le rôle des hominidés non-sapiens et des pongidés bipèdes a dû être considérable en tant qu'immigrants. Mais avant de seulement commencer à réaliser l'existence de cet aspect non résolu de la préhistoire et de la protohistoire australiennes, et d'apprécier son immense importance pour l'archéologie et l'anthropologie, trois dogmes doivent être abandonnés :

1) le dogme que l'Homo sapiens est le seul représentant actuel du genre Homo ;

2) le dogme que tout animal préhistorique (y compris l'homme) doit s'être éteint immédiatement après le fossile le plus récent que l'on en possède ;

et 3) le dogme que seul l'homme moderne était capable de traverser un bras de mer, ou ici, que ce bras de mer ne peut pas avoir été si étroit qu'il puisse être traversé par des hominidés intrépides autres que l'Homo sapiens (à ce propos, on peut se demander si la théorie mentionnée plus haut suivant laquelle les Néanderthaliens et même Homo erectus devraient être considérés comme étant des Homo sapiens, inclue la suggestion qu'ils devaient donc être capables des mêmes exploits que l'homme moderne ?).

    Hélas, l'establishment australien ne semble pas près à ce jour à commencer ce travail de démolition...

 

Appendice : confirmation de l'existence d'hominidés reliques néanderthaloïdes au Laos : un rapport préliminaire.

    En 1994, ma recherche sur les "hommes sauvages" de l'Indochine vint à l'attention de la TV Workshop Company japonaise, qui préparait un documentaire sur la recherche des hommes sauvages autour du monde, et m'invitait à y participer. Comme je venais de recevoir des informations sur l'existence, dans les années 60, de "gorilles" dans la région frontalière montagneuse entre le Viêt-Nam central et le Laos, nous décidâmes de suivre cette voie et nous nous rendîmes à Sepone en janvier 1996. De là, nous nous dirigeâmes vers une région à environ 50 km au nord et finalement nous arrivâmes au village Mon de Ban Kador où le chef du village, M. Boualien, 53 ans, nous fournit des informations très intéressantes, corroborées par de nombreux villageois regardant notre entrevue filmée.
    Des êtres à allure de gorille, appelés briaou, avaient en effet l'habitude de vivre dans des grottes des montagnes calcaires proches, et tout le monde en avait peur. Ils avaient environ 1,80 m de hauteur (contre quelque 1,60 m pour les autochtones), marchaient debout, et attaquaient les hommes seuls ; s'il y avait plusieurs hommes et un seul briaou, ce dernier prenait généralement le large. Après avoir tué un homme, le briaou le dévorait souvent, avec une prédilection pour ses intestins ! Parfois il emportait le corps dans sa grotte.

    Pour mieux définir l'apparence physique de ces êtres, j'avais préparé une série de dessins à choisir parmi les grands singes anthropoïdes, les hominidés préhistoriques, et la reconstitution dessinée d'après des photographies, de l'Homo pongoides, l'hominidé relique néanderthalien du Viêt-Nam étudié et décrit par Heuvelmans (Heuvelmans et Porchnev 1974 : planche 48) (figure 1). Et c'est ce dessin que tous désignèrent sans hésiter comme étant la représentation du briaou. Cependant, le briaou n'a pas été revu dans la région depuis la guerre à cause des bombardements et de la défoliation, mais on trouverait encore maintenant occasionnellement des touffes de ses poils sur de vieux arbres ou des broussailles : ils sont presque noirs avec une nuance de roux.


Figure 1 : aspect de l'Homo pongoides
à l'état vivant (d'après Heuvelmans et Porchnev 1974)

 

    Hélas, un emploi du temps de tournage très serré nous interdit d'approfondir le sujet, mais la conclusion semble maintenant déjà acquise que nous avons ici la validation par observation de l'hypothèse d'Heuvelmans sur l'existence d'hominidés reliques en Indochine.

 

Bibliographie

BELLWOOD, Peter
1978 Man's conquest of the Pacific. Auckland, Collins.

FLOOD, Joséphine
1995 Archaeology of the dreamtime. Sydney, Angus and Robertson.

HEALY, Tony, and Paul CROPPER
1994 Out of the Shadows - Mystery animals of Australia. Chippendale, Ironbark.

HEUVELMANS, Bernard
1995 On the Track of Unknown Animals. London, Kegan Paul International.

HEUVELMANS, Bernard, et Boris F. PORCHNEV
1974 L'homme de Néanderthal est toujours vivant. Paris, Plon.

KENYON, A. S., D. J. MAHONY and S. F. MANN
1924 Evidence of outside culture inoculations. Australian Association for the Advancement of Science, 17 : 464-466.

MULVANEY, D. J.
1961 The stone age of Australia. Proceedings of the Prehistorical Society, n.s., 27 : 56-107.
1975 The Prehistory of Australia. Rev. ed., Penguin Books.

THORNE, A. G.
1971 Mungo and Kow Swamp : morphological variation in pleistocene Australians. Mankind, 8 [n° 2] : 85-89.
1996 Tasmanians, Neanderthals and other modern humans. Communication au RSPAS, Australian National University, non publiée (May 23).

 

Pour en savoir plus

BROCHEUX, Pierre
1996 Père fondateur de la faculté d'études asiatiques de l'ANU, entretien avec H. Loofs-Wissowa. La Lettre de l'Afrase, n° 40 : 27-29 (novembre).

THORNE, A. G. and P. G. MACUMBER P.G.
1972 Discoveries of Late Pleistocene man at Kow Swamp, Australia. Nature, 238 : 316-319.

TYNAN, Liz
1996 Neanderthals may live on as the yetis of the modern world. ANU Reports : 3 (March 13).

WILSON, Steve
1996 On the trail of the ape man. Sunday Herald Sun (Melbourne) : 31 (March 17).

un site Internet consacré aux hommes sauvages d'Indochine :  http://coombs.anu.edu.au/~vern/wildman.html.

 

écrivez-nous !

 

Retour à la page d'accueil

  

Retour à la page "Quelques dossiers de cryptozoologie"