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Découvertes zoologiques récentes

(dernière mise à jour : 12 février 2005)

 

    La liste des découvertes spectaculaires, aussi bien d'animaux terrestres que d'animaux marins, est certainement loin d'être close, en dépit de déclarations pessimistes suivant lesquelles il n'y aurait plus aucune chance de faire des découvertes spectaculaires. En fait, les années 1980 et 1990 ont à nouveau fourni une riche moisson démontrant encore la fausseté de cette assertion.

Mammifères

    Les mammifères ont livré une quantité impressionnante de nouvelles espèces de grande taille depuis une vingtaine d'années. Pour ne citer que quelques exemples parmi les plus grands :
  • Trois nouvelles espèces de baleine à bec ont été découvertes en une décennie :
    - une
    nouvelle espèce de baleine à bec du Pacifique sud (Mesoplodon peruvianus) a été décrite en 1991 d'après plusieurs spécimens échoués (Reyes, Mead and Van Waerebeek 1991).
    - une autre espèce également du sud-est du Pacifique (Mesoplodon bahamondi) a été décrite en 1995 (Reyes,
    Van Waerebeek, Cardenas and Yanez 1995).
    - et une troisième, sans doute du nord-est du Pacifique (Mesoplodon perrini), a été reconnue à partir d'études d'ADN sur des ossements de baleine à bec échouée près de San Diego, en Californie.

  • En 1985, les mammalogistes Colin P. Groves et Douglas M. Lay ont décrit sous le nom de Gazella bilkis une nouvelle espèce de gazelle du Nord-Yémen (Groves and Lay 1985).

  • En 1977, un nouveau cercopithèque du Zaïre (Cercopithecus salongo) est décrit à partir d'une seule peau (Thys van den Audenaerde 1977) ; et en 1988, le primatologue Michael Harrison décrit un singe du Gabon (Cercopithecus solatus), dont la queue d'un jaune éclatant justifie le nom spécifique ("ensoleillé") de l'animal.

  • En 1990, un dendrolague (kangourou arboricole) de 2 m de long est décrit en Nouvelle-Guinée sous le nom de Dendrolagus scottae : c'est le plus grand des dendrolagues connus de Nouvelle-Guinée (Flannery and Seri 1990).

  • Plus récemment, ce sont plusieurs espèces de grands mammifères qui sont décrites, ou sont sur le point de l'être, en Indochine, à commencer par le bovidé de Vu Quang du nord du Viêt-Nam (Pseudoryx nghetinhensis) aux cornes longues et fines semblables à celles d'un oryx (Dung, Giao, Chinh, Tuoc, Arctander and MacKinnon 1993) et un nouveau muntjac de grande taille (Megamuntiacus vuquangensis) en 1994. Un autre bovidé connu à ce jour seulement par ses cornes (Pseudonovibos spiralis), fait l'objet d'une controverse, car certains trophées, sinon tous, sont de fabrication humaine.


Oiseaux

    Parmi les oiseaux, la découverte récente la plus spectaculaire est celle de l'albatros d'Amsterdam (Diomedea amsterdamensis), une île française du sud de l'océan Indien : il n'a été distingué qu'en 1983 par Jouventin et Roux, bien qu'il ait 3 mètres d'envergure (Jouventin and Roux 1983) !

 

Reptiles

  • Pour les reptiles, 1986 vit une découverte rocambolesque. Alain Delcourt, du Muséum d'Histoire Naturelle de Marseille, avait envoyé des photos d'un grand saurien conservé dans les collections locales à George R. Zug, herpétologue US, qui reconnut un gecko géant et en confia l'étude à Aaron M. Bauer et Anthony P. Russell. Il s'agissait d'un Hoplodactylus inconnu, qu'ils nommèrent Hoplodactylus delcourti en l'honneur de son découvreur (Bauer and Russell 1986). Ce gecko (figure 1) mesure 62 cm de long, presque le double des plus grands gekkonidés connus auparavant ! Son origine exacte est inconnue, mais le genre Hoplodactylus est confiné en Nouvelle-Zélande : le spécimen a certainement été apporté de Nouvelle-Zélande, il y a environ 150 ans.


    Hoplodactylus delcourti
    Figure 1 : le gecko géant de Marseille (photo Alain Delcourt)
    (tiré de Bauer et Russell 1986).

 

  •  En 1987, c'est un nouveau varan du Yémen (Varanus yemenensis) de 1,40 m de long, qui est décrit par l'herpétologue et cryptozoologue Wolfgang Böhme, après avoir visionné un film télévisé sur le Yémen montrant cette sorte de grand lézard alors inconnu (Böhme, Fritz und Schütte 1987) !

Batraciens

    Les batraciens ne sont pas en reste, puisque ce n'est qu'en 1995 que Ronald Nussbaum et Mark Wilkinson ont décrit un nouveau genre d'un des plus grands batraciens connus, Atretochoana eiselti, un cécilien, d'après un spécimen de 75 cm de long conservé depuis un siècle dans les collections du Musée d'Histoire Naturelle de Vienne (Nussbaum and Wilkinson 1995). Son origine est probablement sud-américaine.

 

Poissons

    Parmi les poissons, la plus extraordinaire découverte de ces dernières années est celle d'un requin mangeur de plancton, de 4,50 m de long, pêché par hasard au large de Hawaii en 1976 (figure 2). Familièrement surnommé Megamouth ("grande gueule"), il ne fut décrit scientifiquement qu'en 1983 sous le nom de Megachasma pelagios (Taylor, Compagno and Struhsaker 1983). Depuis, d'autres spécimens ont été pêchés ou trouvés échoués sur les côtes de la Californie, de l'Australie et du Japon, élargissant l'aire de répartition à tout le Pacifique ! En 1995, un septième exemplaire est pêché au large du Sénégal, et en 1996 un huitième est signalé au Brésil !

 Megachasma pelagios
Figure 2 : le requin Megamouth (photo L. J. V. Compagno)

 

Invertébrés

Les invertébrés bien que généralement de petite taille, ont également apporté leur lot de découvertes spectaculaires depuis les années 1980, notamment parmi les céphalopodes.

  • En Mars 1984, un poulpe cilié (Cirroteuthis ?) du sous-ordre des cirromorphes est filmé depuis la soucoupe plongeante Cyana de l'IFREMER, sur une source hydrothermale du Nord-Est du Pacifique par 2500 m de fond. Ce céphalopode mesure 2,50 m de long, presque autant que le plus grand poulpe connu, le poulpe pointillé du Nord Pacifique (Octopus dofleini).

  • En 2001, Michael Vecchione et ses collègues ont fait connaître l'existence d'un calmar géant d'un type radicalement nouveau, possédant 2 énormes nageoires et 8 bras très longs et très grêles, quasiment impossibles à distinguer des deux tentacules.

 

  • Enfin, en 1997, c'est une énorme méduse du Pacifique oriental, Chrysaora achlyos, qui est décrite par 5 biologistes (Martin et al. 1997) : sa "cloche" mesure près d'un mètre de diamètre, et ses tentacules près de 6 m de long.

    Il devrait donc être considéré comme une évidence que des animaux de taille moyenne ou grande restent encore à découvrir aussi bien sur terre que dans les mers.

 

Des découvertes prévisibles

    Les découvertes zoologiques se font pour la plupart au hasard : un échouage providentiel, un spécimen abattu arrivant miraculeusement dans les mains d'un zoologue, etc. Le propre d'une science étant sa capacité de prévision, de prédiction, il est curieux que la zoologie s'en remette au hasard. Bien sûr, pour nombre d'espèces, notamment de petite taille, il n'y a pas d'autre alternative.

    Il en va différemment des animaux terrestres (et parfois aquatiques) de taille moyenne à grande, dont la découverte était en effet parfaitement prévisible, car ils étaient systématiquement connus des indigènes avant leur "découverte" officielle, et ils lui donnaient un nom vernaculaire dans leurs dialectes respectifs (voir quelques exemples dans les tableaux vus précédemment). C'est aussi le cas bien sûr pour les découvertes les plus récentes : c'est ainsi que le cercopithèque du Gabon (Cercopithecus solatus) était appelé mbaya ou kagé suivant les dialectes du Gabon ; le dendrolague de Papouasie-Nouvelle-Guinée (Dendrolagus scottae), tenkile par les Papous ; le bovidé de Vu Quang (Pseudoryx nghetinhensis), saola par les Vietnamiens ; le nouveau bovidé indochinois connu par des trophées (Pseudonovibos spiralis), linh duong par les Vietnamiens et kting sipuoh par les Cambodgiens — bien qu'il convienne de préciser que l'existence de ce dernier est sérieusement mise en doute, comme on l'a dit plus haut ; etc.
    Même le
cœlacanthe était connu des pêcheurs comoriens sous le nom de kombessa : non seulement ils le mangeaient, mais ils se servaient de ses écailles hérissées de piquants comme de râpe pour les chambres à air de bicyclette, avant d'y coller une rustine ! Et la nouvelle espèce découverte à Célèbes en 1998 était connue des pêcheurs indonésiens sous le nom de raja laut (roi de la mer).

    Il aurait donc suffi d'être à l'écoute des indigènes pour découvrir bien plus tôt tous ces animaux. Il aurait même été souvent possible de gagner des décennies, voire des siècles, dans le processus de découverte : 

  • Le tapir indien (Tapirus indicus), décrit en 1816, figurait déjà depuis 2000 ans dans des manuscrits chinois sous le nom de , ainsi que dans les fables japonaises sous le nom de baku.

  • La raie manta (Manta birostris), qui peut atteindre une envergure de plus de 5 m, décrite en 1829 par Edward Bancroft, était connue des pêcheurs d'Amérique centrale, qui redoutaient par dessus tout ce poisson "cornu" qu'ils nommaient manta ou Grand Diable-de-mer, signalé notamment par Don Antonio de Ulloa en 1758.

  • Le gorille (Gorilla gorilla), qui n'a été décrit scientifiquement qu'en 1847 par Savage et Wyman, avait été décrit dès le début du seizième siècle par le voyageur anglais Andrew Battell, comme une sorte "d'homme des bois" sous le nom de pongo, donné par les indigènes du Gabon (Purchas 1625).

  • Le takin (Budorcas taxicolor), décrit en 1850 par Hodgson, était déjà mentionné dans un livre de la dynastie Ming sous le nom de Chou Niu.

  • Les calmars géants Architeuthis (figure 3), mentionnés depuis l'Antiquité, notamment par Pline, étaient parfaitement figurés dans des manuels de zoologie du dix-huitième siècle, puisqu'il en existait des restes (bras ou bec) conservés dans des "cabinets de curiosités" des dix-septième et dix-huitième siècles. Pourtant, ils n'ont fait leur entrée officielle dans la zoologie qu'en 1857 !

 

calmar géant Architeuthis
Figure 3 : calmar géant Architeuthis
échoué en Norvège en 1954.
 

  • Le grand panda (Ailuropoda melanoleuca), décrit en 1869, était représenté depuis des siècles sur des manuscrits chinois, et l'empereur de Chine en avait offert à son homologue japonais, suivant la coutume des cadeaux diplomatiques qui vit bien plus tard Mao-Zhe-Dong en offrir à Richard Nixon et à Georges Pompidou. Il n'est pas inutile de rappeler que le spécimen-type sur lequel Milne-Edwards fonda sa diagnose en 1869 consistait en une fourrure et un crâne, et qu'en dépit de nombreuses expéditions allemandes, anglaises ou américaines, il fallut attendre 1936 avant d'obtenir un spécimen vivant de cet ours noir et blanc, passant pourtant difficilement inaperçu.
     
  • La gazelle de Waller (Litocranius walleri), décrite par Brooke en 1878, et aisément reconnaissable à son cou de girafe, est représentée sur de vagues gravures rupestres de la vallée du Nil vieilles de 3000 à 4000 ans, mais aussi de manière indiscutable sur des bas-reliefs égyptiens de l'époque de Ramsès II, au treizième siècle avant J.C. (Schomber 1966).

  • Le zèbre de Grévy (Equus grevyi) fut décrit scientifiquement par Oustalet en 1882 d'après un spécimen... du Jardin des Plantes à Paris ! Ce spécimen vivant avait été offert (encore un cadeau diplomatique) par le négus d'Éthiopie Ménélik Ier au président de la république française Jules Grévy. Mais ce zèbre, qui se distingue de ses congénères par ses fines et nombreuses bandes, de la largeur d'un doigt (alors qu'elles sont larges comme la main chez les autres zèbres), est représenté sur des fresques égyptiennes, sur une tapisserie de la Renaissance — dans le rôle de l'âne de la Crèche, réchauffant de son souffle, avec le bœuf, l'Enfant Jésus ! (Volf 1974) — et même sur les mappemondes d'Aldrovandi en 1642 et de Hiob Ludolf en 1681 (Scherren 1905).

     
  • L'okapi (Okapia johnstoni), décrit en 1901 par Sclater à partir de fragments de peau, puis par Lankester à partir d'un crâne, fut signalé sous le nom d'o-api par les Pygmées de la forêt de l'Ituri à l'explorateur Stanley en 1889. Mais il semble avoir été connu des Perses : un okapi, conduit par des Noirs de petite taille (visiblement des Pygmées), est apparemment sculpté sur un palais de Persépolis, vieux de 2500 ans.

  • L'hylochère (Hylochoerus meinertzhageni), décrit en 1904 par Oldfield Thomas, était déjà mentionné par Olfert Dapper dans sa description de l'Afrique (1668), sous le nom de couja quinta, donné par les natifs du Libéria à une sorte de très grand porc noir.

  • Le phoque moine d'Hawai (Monachus schauinslandi), décrit par Matschie en 1905, fut déjà distingué par des baleiniers en 1825, et même dès 1804, par Youri Lisianski lors du périple de la Neva de l'expédition Ivan Kruzenstern.

  • L'existence du varan de Komodo (Varanus komodoensis), décrit en 1912 par Ouwens était déjà mentionné dans documents indonésiens dès 1840 et par le Hollandais Heinrich Zollinger en 1850.

     
  • Le dauphin du Yang-Tsé-Kiang (Lipotes vexillifer), décrit en 1918 par Gerrit Miller, était déjà parfaitement connu des Chinois sous le nom de pei-chi ou bai ji ("drapeau blanc") et la plus ancienne mention connue se trouve dans un dictionnaire, le Erh Ya, vieux de plus de 2000 ans, où son identification est évidente... deux millénaires plus tard (Pilleri 1979).
  • Avant sa description en 1936, le paon congolais (Afropavo congensis) fut connu dès 1913 par une plume (figure 4) d'un couvre-chef indigène, puis par des témoignages de coloniaux belges recueillis par l'ornithologue James P. Chapin, qui découvrit 23 ans plus tard un spécimen naturalisé de ce nouveau genre de paon africain dans les collections du musée de Tervueren en Belgique (Chapin 1936) Et la présence de paons au Congo était déjà signalée par Filippo Pigafetta en 1591.

 


Figure 4 : plumes du paon congolais (photo James Chapin).

  • Le kou-prey ou bœuf gris cambodgien (Bos sauveli), décrit par Achille Urbain en 1937, était déjà mentionné par Dufosse en 1918, et même dans un dictionnaire par Gustave Janneau en 1870. Et ils serait représenté sur des temples khmers vieux de 400 à 800 ans.

  • Le cœlacanthe (Latimeria chalumnae) fut découvert en 1938 et décrit l'année suivante par J. L. B. Smith d'après un spécimen pêché au large de l'Afrique du Sud, bien que l'aire de répartition connue s'avéra être aux Comores. Mais on connaît une peinture datant de 1924 représentant un cœlacanthe à Knysna (Afrique du Sud). On possède même des représentations de cœlacanthes sous forme d'ex-voto en argent de Tolède découverts en Espagne, et datant du dix-neuvième, voire du dix-huitième siècle (Anthony 1976). Il se pourrait même qu'il s'agisse en fait d'une population, sinon d'une espèce, encore inconnue de cœlacanthe, vivant au large d'un territoire espagnol ou jadis espagnol : Canaries par exemple, voire Mexique.

  • Le pécari du Gran Chaco (Catagonus wagneri) aurait pu lui aussi être décrit bien avant 1975, puisque des sacs et des chapeaux en cuir de tagua se vendaient jusqu'aux USA, avant sa découverte officielle !

     
  • Le gecko géant (Hoplodactylus delcourti), décrit seulement en 1986 par Bauer et Russell, était parfaitement connu des Maoris de Nouvelle-Zélande sous le nom de kawekau : décrit dès le siècle dernier comme une sorte de grand lézard de 60 à 90 cm de long, de couleur brun-jaunâtre avec des bandes rouges sur le dos, il est tout à fait semblable au spécimen de Marseille. Des dessins d'os cloacal de gecko géant avaient même été publiés dans une article scientifique en 1898 !

  • Le bovidé de Vu Quang (Pseudoryx nghetinhensis), décrit en 1993 par Dung et ses collègues, était déjà mentionné sous son nom local de saola dans un dictionnaire de 1912 et apparemment représenté sur des pendants d'oreilles en jade de la culture Sa Huynh du Vietnam (Reinecke 1996).

  • Quant au bovidé indochinois connu pour l'instant par ses seules cornes (Pseudonovibos spiralis), décrit à peine en 1994 par Peter et Feiler, il semble représenté sur un livre chinois, le San Cai Tu Hui, écrit en 1607 (MacDonald and Yang 1997) — si tant est qu'il existe vraiment, puisque nombre de trophées (voire peut-être tous) sont à l'évidence fabriqués de main humaine.

  • Même la méduse géante (Chrysaora achlyos) décrite en 1997 avait déjà été photographiée à plusieurs reprises, et notamment dès 1926 pour un article du National Geographic (Martin et al. 1997) !

    Il est donc  parfaitement établi que l'on continue à découvrir des espèces animales nouvelles, y compris de taille moyenne ou grande ; que ces grands animaux non répertoriés par la science étaient déjà connus des autochtones (au moins pour les animaux terrestres), et que leur découverte a pris souvent un temps considérable, se chiffrant en décennies sinon en siècles. Il n'en est que plus consternant de lire encore sous la plume de certains auteurs (parfois des scientifiques par ailleurs compétents), qu'il n'y a plus aucun espoir de trouver de grands animaux encore inconnus !

 

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